III. Le service de l’autorité et l’obéissance dans
les droits propres des instituts.
Aborder cet
aspect revient à se pencher sur la réception du Code, principalement les normes
communes sur les consacrés dans les droits propres. En empruntant un langage
théologique, on parlerait de l’inculturation du droit de la vie consacré. Une
grande partie de cette inculturation provient de l’histoire de chaque institut
et des normes qui ont marqué leur destiné.
De nombreux
familles des consacrés appartiennent aux spiritualités des grands fondateurs
des styles de vie consacrée. Ces fondateurs ont légué aux générations
postérieures des Règles qui sont encore d’actualité. C’est le cas des Règles de
saint Benoît, de saint Basile, de saint Augustin. Brièvement, nous indiquerons
la position de saint Augustin sur le thème qui nous occupe ici. On peut étudier
les autres Règles en mettant en relief les ressemblances, les divergences et
les nouveautés. Nous avons choisi saint Augustin pour être l’auteur que nous
connaissons le mieux puisque notre institut a adopté la Règle de saint
Augustin.
Une fois évoqué
la doctrine de saint Augustin, nous relèverons les points essentiels qui
peuvent nous orienter pour comprendre et apprécier comment un institut essaie
d’intégrer ce service d’autorité et l’obéissance dans sa législation.
III.1. La Règle de saint
Augustin et le service de l’autorité et l’obéissance.
Au chap. VII de
la Règle, avec un titre évocateur de « Critère de gouvernement et
obéissance », nous avons une sorte de traité du sujet que nous sommes en
train de considérer (nn. 44-47). L’intuition de saint Augustin ici devient
manifeste. On est frappé par la pertinence de ses prescriptions qui sont encore
d’actualité malgré le passage des siècles. Nombreux des principes énoncés dans
le Code s’observent aussi dans la Règle de saint Augustin.
En premier lieu, saint Augustin précise la nature
de l’autorité dans la vie consacrée. Pour lui, le pouvoir ou l’autorité dans la
vie consacrée est de nature
« domestique » avec un caché spirituel (n. 44)[1]. Ce
pouvoir est hiérarchique en vue de la bonne marche de la communauté (n. 45).
L’autorité s’exerce comme service dans la charité en se référant à Dieu.
L’exemple dans le service de l’autorité, l’amour des sujets et la recherche de
l’ordre constitue sa forme et contenu (n. 46). L’autorité comme l’obéissance
dans un institut est impensable sans référence à Dieu, alfa et omega de ce qui
existe dans l’Eglise (n. 47).
Dans la Règle, il
émerge aussi un élément qui pourrait passer inaperçu si ce n’était pas son
influence, sa tradition ou son implication dans le service quotidien de
l’autorité. Il s’agit de l’élément évoqué au n. 43 sous forme de conseil dans
ce sens qu’il n’est pas exigé au Supérieur de demander pardon à son sujet même
s’il se rend compte de l’avoir offensé. La raison en est qu’il ne doit pas se
rabaisser et par-là affaiblir son autorité. Seulement au Seigneur, on demande
pardon. Quelqu’un pourrait se consoler en évoquant une tradition immémoriale.
Nous pensons qu’il s’agit d’un anachronisme s’imaginer aujourd’hui saint
Augustin recommander la même attitude.
La société a changé ; et aujourd’hui de nombreuses valeurs sont mieux perçues
qu’hier. Ne pas demander pardon aux victimes non seulement est un obstacle vers
la réconciliation mais c’est perpétuer l’impunité avec ce que cela implique de
frustration des victimes o le renforcement du sentiment de culpabilité. La
lecture de la Règle aujourd’hui, en rapport avec la participation au service de
l’autorité, a besoin d’une clarification pour une interprétation actualisée et
conforme à l’enseignement de l’Eglise.
III.2 Le service de
l’autorité et l’obéissance dans les autres lois des instituts.
Etant donnée la
multitude des Instituts, nous estimons qu’il est pratiquement impossible de
vérifier comment les différents instituts ou congrégations ont intégré ce
service d’autorité dans leurs droits propres. Une étude de cette question dans
un Institut ou quelques Instituts est raisonnablement possible. Mais comme cela
n’intéresse pas le grand public sauf pour des cas particuliers, nous nous
limitons ici de soulever des points qui peuvent servir de référence pour
reconnaitre ou se faire une idée de la façon dont un Institut aborde ce sujet.
Dans tous les Instituts, le sujet est incontournable mais la façon de l’aborder
diffère selon la nature, le but, la spiritualité, le charisme, bref selon le
patrimoine de chaque Institut (c. 578). Voici les points qui pourraient nous
orienter à l’heure de considérer ce sujet dans un Institut.
III.2.1 Les normes propres
de l’Institut.
Tous les
Instituts n’ont pas le même corps des lois. Et l’importance qui leur est
accordée varie d’un Institut à l’autre. Les Instituts récents souvent mettent
en avant les écrits des fondateurs (Règle de vie) et leurs recommandations ont
un caractère normatif même si ce caractère est plus moral que juridique. C’est
une question de formation. Les anciens, eux n’ont pas souvent ce souci. Le
poids de l’histoire et des traditions facilite l’accès à la compréhension de
l’exercice du pouvoir dans ces Instituts. Ainsi, en plus des écrits des
fondateurs, il y a : les Règles que l’autorité ecclésiastique a imposées
aux Instituts pour une meilleure discipline dans ces instituts et dans
l’Eglise ; les Constitutions qui reflètent la nature de l’Institut, sa
spiritualité et le mode de gouvernement ; les Directoires pour régler des
questions pratiques générales ; les Statuts pour réguler des questions
pratiques spécifiques comme le mode des élections ; les décisions
capitulaires générales ou provinciales. Ces corps des normes constituent la
source pour une radiographie de l’exercice du pouvoir dans un institut. La
variété de ces corps de lois peut être un signal de complexité du sujet qui
nous occupent mais pas nécessairement surtout quand on se retrouve devant des
simples reprises des textes hiérarchiques (Code de droit canonique, Règles,
Constitutions) dans les normes inférieures (Directoires, Statuts, Décisions
capitulaires). Pour cela, au-delà des sources matérielles, pour comprendre un
peu le service de l’autorité et de l’obéissance dans un Institut, on doit
s’intéresser aussi aux aspects que nous allons évoquer dans la suite.
III.2.2 L’harmonie des
principes théologiques et administratifs.
Nous l’avons vu
antérieurement (II.4), le pouvoir dans l’Eglise est exercé en tenant compte des
principes théologiques, ecclésiaux, anthropologiques, pastorales, etc. Dans les
normes des Instituts, ces aspects ne doivent pas manquer. L’équilibre,
l’harmonie que les normes propres d’un institut présentent entre le théologique
et l’administratif est une garantie et pourquoi pas un préalable pour un
service d’autorité et d’obéissance efficace. Le Code de Droit canonique (cc.
587 ; 617-619) l’exige et les droits propres des instituts ne peuvent
l’ignorer. Cet harmonie répond à la simple question du pourquoi on ordonne ceci
ou cela ou du pourquoi on obéit. Si la réponse n’a aucune référence au Christ
et à la mission de l’Eglise, le danger d’être en face du pouvoir pour le
pouvoir est grand. Dans les normes propres des instituts, il est donc
nécessaire que ce fondement théologique soit manifeste pour se faire une idée
du mode de service d’autorité et d’obéissance en place.
III.2.3 L’alternance au
pouvoir.
Le Code de Droit
canonique (c. 624), sans toutefois interdire l’exercice du pouvoir à vie,
penche pour l’alternance au pouvoir. En cela, on remarque une influence notable
du mode de gouvernement des sociétés démocratiques modernes. La monarchie et
ses formes d’exercice de pouvoir trouvent peu d’écho dans les âmes des sujets
post-modernes. L’alternance par des élections périodiques est une réalité de
plus en plus assumée dans la vie des consacrées. Parfois le modèle des partis
politiques tentent les consacrés avec des blocs conservateurs-modernistes,
loyalistes-opposants, gauche-droite, etc. L’agitation que l’on peut observer à
la veille des élections des supérieurs provinciaux ou généraux est
symptomatique de cette influence. Dans les normes propres d’un institut, on
peut vérifier quel mode de gouvernement a été privilégié : plus
participatif ou non, alternance ou non.
III.2.4 Les mécanismes de
justice interne.
Nous savons qu’un
consacré est un fidèle qui jouit de la protection du Code de Droit canonique
comme tout fidèle de l’Eglise. Si ses droits venaient à être ignorés, il peut
toujours porter plainte aux autorités ecclésiastiques compétentes y compris le
Pontife Romain. En effet, un Institut de vie consacrée poursuit la perfection,
la sanctification des membres. Penser aux instances de justice dans un
institut, apparaît comme un préjugé qu’un jour l’injustice peut surgir.
Malheureusement l’histoire prouve la question de justice ne se fonde pas sur
des prétendus préjugés mais sur des réalités. Le canon 596, § 2, en
reconnaissant à certains instituts l’exercice du pouvoir ecclésiastique de
gouvernement au for externe, permet aux instituts d’instituer des instances
juridiques pour restaurer la justice envers les membres comme envers
l’institut. Si la justice peut être rendue de façon interne par des instances
judiciaires (for ou tribunal judiciaire) avec la garantie d’une procédure
juridique, canonique, il est normal que ces instances soient bien régulées dans
les normes propres des instituts : à quel niveau (provincial ou général),
comment faire des recours, mandat des juges, matière sur lequel statuer, etc.
Une bonne organisation de la justice interne est un signe d’un service de
l’autorité et de l’obéissance qui se veut efficace. La négligence de cet aspect
peut favoriser l’arbitraire, les frustrations, l’impunité.
Nous pourrions
continuer à énumérer d’autres aspects de référence (gestion des biens
matériels, collaboration avec les autorités ecclésiastiques, etc.) mais notre
intention ne pas de tout dire. L’importance est de voir par où la réflexion
s’oriente. Cela dit, nous allons, avant de conclure évoquer quelques défis
actuels à l’exercice de l’autorité et de l’obéissance.
IV. Défis à l’autorité et
l’obéissance des consacrés.
IV.1 La
démocratie. La vie consacrée est une institution multiséculaire. Le
patrimoine des instituts que nous avons évoqué dans cette réflexion a trait
avec le passé de chaque institut. Alors, quoique la démocratie remonte des
grecs, son actualité est un fait récent. Les anciens instituts n’ont pas vécu
tous dans la culture démocratique. Les sociétés qui ont vu naître les instituts
ou celles dans lesquels ils sont implantés n’étaient pas ou ne sont pas toutes
démocratiques. Cependant la démocratie s’impose comme mode de cohabitation
pacifique et de gouvernement universel. N’oublions pas que nous sommes dans
l’ère de la mondialisation. Et le couple de mondialisation-démocratie avec son
corollaire des droits de l’homme tend à la sacralisation. Le catalyseur de tout
c’est la négociation. Tout se négocie : aux parlements, aux sommets
internationaux (sur le climat, G7, altermondialistes, etc.), en famille entre
couples ou entre parents et enfants, en classe (le profès ne corrige plus
l’enfant car celui-ci à le numéro téléphonique de la police). Pour cela dans
l’Eglise, et dans pas mal des instituts, de façon visionnaire, on a opté pour
le modèle de la participation dans le service de l’autorité et de l’obéissance.
Mais, il ne faut pas céder facilement au triomphalisme. Des résidus des anciens
régimes peuvent s’observer ici et là. Des réflexes des modèles dépassés
(monarchisme, paternalisme ou maternalisme) subsistent dans des instituts et
affaiblissent ou rendent difficile le succès du service de l’autorité et de
l’obéissance. Aujourd’hui et demain, l’intégration des valeurs démocratique
dans le service de l’autorité et l’obéissance est indispensable car les sujets
bénéficiaires n’entendent pas un autre langage qui ne soit pas celle de la
communication démocratique.
IV.2 La
postmodernité. La vie consacrée est un état de vie bien défini au sein de
l’Eglise ; elle a ses valeurs et éléments constitutifs (amour à Dieu,
conseils évangéliques, vie fraternelle, prière, etc.). Sans ces valeurs et ces
éléments, la vie consacrée se défigure. Maintenant, la postmodernité prétend,
dans la vie des hommes, substituer les modèles traditionnelles qu’elle
considère révolus. Elle suggère que la société n’a pas besoins des vérités ou
récits métaphysiques, durs et propose la pensée faible, légère. Ce qui compte,
c’est la cohabitation des styles. On ne croit en rien ; la vie se vit
telle qu’elle se présente[2]. Face
à la postmodernité, certains penseurs classiques s’en moquent qu’il s’agit de
la comédie. Mais, attention ! Puisqu’elle ne propose rien qui exige
l’effort, la postmodernité gagne du terrain. Et il est incertain que demain il
y ait des religieux immunisés contre la postmodernité. Quel visage aura-t-il le
service de l’autorité et l’obéissance dans cette ère postmoderne ? Qui
écoutera qui et pour dire quoi ? Pour le moment, personne n’a fait les pronostics.
Nous pensons simplement que la proposition de l’échelle des valeurs (comme l’a
proposé en son temps Max Scheller) peut être une alternative.
IV.3 L’objection
de conscience. Elle est considérée comme un refus d’obéir
à l’ordre d’un supérieur pour des raisons religieuses ou philosophiques. Ce fut
le cas des citoyens américains qui ne voulaient pas participer à la guerre de
Vietnam ; aujourd’hui on l’évoque couramment dans les cas d’avortement ou
d’euthanasie. En relation avec le vœu d’obéissance, on se demande si un
religieux peut recourir à l’objection de conscience pour se soustraire à l’obéissance
du supérieur. Etant donné que les ordres des supérieurs sont fondés sur l’esprit
évangéliques et le droit (commun et propre), on s’imagine mal qu’un ordre de
cette nature peut être nuisible pour l’ignorer. Le problème ici met en relief
la tension entre le bien commun de l’institution qui justifie l’ordre du supérieur
et la liberté du sujet obéissant. Consciente qu’il peut exister des cas où l’objection
de conscience peut être évoquée, la Congrégation pour les instituts de Vie Consacrée
et les Sociétés de Vie Apostolique recommande le discernement, fait devant
Dieu, et si possible, requérir le conseil des personnes expérimentés avant de
se résoudre pour l’objection de conscience. Peut-il alors avoir lieu l’objection
de conscience dans la vie consacrée ? Excepté le cas d’un ordre
manifestement contraire à la loi divine et nuisible, l’objection de conscience
ne devrait pas avoir lieu.
IV.4 La place du droit. Le service de l’autorité, nous l’avons vu, ne peut se faire en marge du droit. Celui-ci constitue un des piliers pour un fonctionnement efficient du service de l’autorité. Toutefois, parfois on a cru qu’on n’avait pas besoin du droit dans la vie consacrée. Le courant antijuridisme qu’à partir de Sohm soulignait les aspects charismatiques au détriment du droit s’est fait sentir aussi dans la vie consacrée. Même si aujourd’hui on découvre l’importance et la nécessité du droit, la question de savoir jusqu’où on assume son contenu et ses dimensions demeure. Il ne suffit pas de dire que l’époque du romanticisme est passée ; il subsiste toujours des gens romantiques. De même, il n’est pas rare qu’il ait des consacrés allergiques au droit et quand bien même ils l’adoptent par la force des choses, ils le vide de sa substance ou l’interprète à leur guise. Dans ce cas, on a le droit mais un droit dilué. S’agissant alors de la dynamique autorité-obéissance, comment le droit peut contribuer à susciter des énergies qui convergent vers plus de participation des consacrés ? Si le droit n’est pas apprécié à sa juste valeur, avec quels critères pourrait-on définir les relations entre service de l’autorité et l’obéissance ? L’affirmation du droit n’expose-t-elle pas au danger de limiter les initiatives et tendances créatives ? Le juste équilibre de la place du droit dans la dynamique autorité-obéissance nous paraît comme un défi qui exige une attention particulière et une actualisation continue en fonction des circonstances et des acteurs de cette dynamique. Ainsi le droit apparaît non comme une institution figée, statique mais dynamique, vital et ouvert à la rénovation et à l’actualisation. Et pour une bonne réforme, il convient savoir les termes du débat à l’instar d’un académicien qui voudrait reformer la grammaire de sa langue. Pour cela, il faut s’intéresser au monde du droit, apprendre son langage et mécanisme de fonctionnement. Cet apprentissage peut se faire de plusieurs manières : 1) formation propre par des études, conseils des experts, correction des erreurs commises ; 2) attention aux contestations (recours en appel) pour des actes de services d’autorité ; 3) l’humilité face à la réprobation des supérieurs hiérarchique pour l’injustice émanant des services de l’autorité. De ces modalités d’apprentissage, la première est la seule recommandable car les autres résultent du mauvais service rendu.
V. Conclusion. L’évaluation
Notre réflexion
nous a permis d’appréhender comment l’Eglise perçoit le service de l’autorité
et l’obéissance dans les instituts de vie consacrée et cela du point de vue de
Droit canonique. Aussi avons-nous évoqué les thèmes indicateurs de la réception
du Code dans les droits propres des instituts sur ce sujet. Fondamentalement,
nous pouvons affirmer que le service de l’autorité et l’obéissance est
imprégnée du caractère ecclésial puisque il prend naissance dans l’Eglise et
pour une finalité ecclésiale, spirituelle. Le modèle de ce service est sans
doute participatif. Pour atteindre sa mission, il doit être accompli selon le
droit.
Cela dit,
l’expérience montre qu’il ne s’agit pas seulement de se fixer des objectifs et
d’adopter des moyens pour les atteindre mais aussi de prévoir des mécanismes de
control et d’évaluation des résultats. Souvent, des études sont menées pour
expliquer le fonctionnement d’une structure et des recommandations sont émises
pour leur perfectionnement. Mais au-delà de tout cela, il faut se rendre sur le
terrain pour vérifier comment fonctionnent réellement les choses. C’est le rôle
de l’évaluation qui doit être progressive pour corriger les erreurs, renforcer
les structures ou anticiper les événements. Le service d’autorité et
l’obéissance qui ne compterait pas sur l’évaluation court le risque de tourner
en rond. Les instruments (théorie et droit de l’exercice de l’autorité et
l’obéissance) sont clairs et efficients mais leur maniement peut ne pas
atteindre les résultats escomptés. L’évaluation permet de vérifier si on
s’oriente dans la bonne direction, si le rythme adopté est le mieux indiqué ou
si tout fonctionne harmonieusement. Ce mécanisme est plus que nécessaire et il
n’est pas évident qu’il existe dans tous les instituts de vie consacrée. Oui,
nous savons qu’il y a des visites canoniques, des rapports périodiques pour les
chapitres ou à remettre aux autorités ecclésiastiques compétentes. Toutefois,
l’expérience montre que l’attention dans ces visites ou rapports est portée
ailleurs : protocoles, élections, publicités, rencontre fraternelle,
exposer plus les succès et éviter les sujets qui fâchent, etc. Le service de
l’autorité et l’obéissance est une institution dynamique et l’évaluation est
comme l’oxygène dans un corps humain.
Au terme de notre
réflexion, nous aimerions remercier le lecteur de son attention, intérêt,
patience, contribution et critiques édifiantes. D’un thème aussi complexe,
personne ne peut prétendre de tout dire. Merci aussi pour la correction
fraternelle des erreurs involontaires. Que la Mère des consacrés intercède pour
nous tous !
Père Pierre
KAZIRI, O. de M.
Email : pkderecho@gmail.com
un saludo desde Madrid
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